Ce drame est un petit bijou passé inaperçu au milieu des mois COVID. L’histoire est prenante et bien construite avec un moment exceptionnel de cinéma :les sept minutes du film qui racontent le moment où la vie d’Allegraa basculé.Un moment d’une puissance rare. Porté par de belles images et une bande son imprégnée par la culture orientale, Atlas s’appuie sur une actrice principale attachante.Le rôle d’Allegra est joué par l’actrice italienne Matilda de Angelis. Le montage du filmimpliqueun petit effort de concentration:bel exercice sur le langage de l’image.

Mon conseil

J’éviterais de lire le synopsis officiel de la distribution aux élèves, car ce film est une énigme : que lui est-il arrivé? Pourquoi est-elle blessée ?Contre qui est-elle en colère sourde ? Par contre, il faut impérativement parler du schéma narratif de ce film avec des allers et venues entre l’avant et l’après. Ce n’est parfois pas facile à savoir si on est avant ou après, car le visage d’Allegria ne change pas. Aux spectateurs de trouver à l’écran les indices qui permettent de savoir si on est avant ou après l’événement destructeur. // Cyril Jeanbourquin